La crise du logement et de l’hébergement n’est pas une fatalité !
Ce mardi 28 janvier, à l’aube, 1436 personnes sans-abris ont été évacuées par les forces de police à la porte d’Aubervilliers. Si cette opération était nécessaire, compte tenu de l’insalubrité et de l’insécurité de ce campement de rue où vivaient familles avec enfants, usagers de drogues ou jeunes isolé.e.s étranger.e.s, elle ne saurait constituer une solution à la crise de l’accueil des exilé.e.s à Paris. Preuve en est : nous en sommes à plus de 60 évacuations depuis 2015 et les campements de rue sont toujours là.
Dans une lettre du 22 janvier 2020 au préfet de Paris Michel Cadot, le Groupe écologiste a demandé une nouvelle fois la mise à l’abri durable des personnes en situation de rue à la Porte d’Aubervilliers. Sans hébergement pérenne, le maintien d’un dispositif policier à l’emplacement des anciens campements de rue n’entraîne pas la disparition de ces campements mais un report vers les territoires adjacents, comme actuellement à la porte de la Villette. Pour sortir enfin de cette crise permanente et des drames qu’elle provoque, comme la mort lundi 20 janvier d’un demandeur d’asile de 28 ans dans une tente, il est indispensable que l’Etat mette en place une véritable politique nationale d‘accueil avec la création de places d’hébergements pérennes, adaptées et en nombre suffisant pour répondre à l’augmentation de la demande d’asile en France. Nous avons interpellé le préfet à ce sujet.
C’est pourquoi le groupe écologiste de Paris dépose à ce conseil un voeu demandant une véritable mise à l’abri des personnes qui continuent d’occuper des campements de rue au Nord-Est de Paris.
Cette crise de l’accueil est aussi celle plus générale du logement à Paris et en Ile de France. Les travailleur.euses les plus démuni.e.s ne peuvent plus s’y loger du fait du prix excessif des loyers. Nous déposons donc un voeu demandant un plan d’accompagnement des personnes menacées d’expulsion locative et la création de nouvelles places de logements accessibles aux personnes les plus démunies. Dans la même logique, nous souhaitons également que la Ville de Paris préempte le bâtiment 18 rue du Croissant ou demande à l’État sa réquisition afin d’y loger les familles qui y sont installées.
Cette crise du logement et de l’hébergement n’est pas une fatalité : seule une politique volontariste associant l’Etat et les collectivités territoriales pourra y mettre un terme.
David Belliard,
président du groupe écologiste de Paris
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Dossier de Presse
Conseil de Paris Février 2020
Les interventions
du groupe écologiste de Paris
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