2ème Rencontre paneuropéenne des villes contre TAFTA – CETA – TISA : Les élu-es écologistes restent mobilisés contre les accords de libre-échange
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Hier, mercredi 15 février, le Parlement européen adoptait le traité de libre-échange transatlantique avec le Canada, le CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement) malgré la mobilisation forte des citoyen-nes européen-nes et canadien-nes, des associations et de nombreuses collectivités territoriales. “Ce vote est lourd de conséquences, il entérine l’abdication de la majorité des députés européens devant le poids des lobbies mais notre détermination à faire échouer ce traité reste entière”, déclare Jérôme Gleizes, conseiller de Paris écologiste.

Les vendredi 17 et samedi 18 février prochain, se tiendront à Grenoble, les 2èmes rencontres paneuropéennes des villes contre TAFTA – CETA – TISA . Suite à un vœu des élu-es écologistes en décembre dernier, la ville de Paris sera présente à ce sommet rassemblant des élu-es locaux et internationaux pour travailler à la création d’un réseau d’action autour des traités de libre-échange. Le groupe des élu-es écologistes sera représenté par Sandrine Mées, conseillère de Paris.

“La présence de Paris à cette rencontre est extrêmement importante”, explique Sandrine Mées. “La campagne Stop CETA ne s’arrête pas là : le texte doit encore être ratifié par les parlements nationaux des pays membres de l’Union européenne. Pour que les droits sociaux et environnementaux restent au-dessus des droits commerciaux, nous devons continuer à nous battre !”

En avril 2016, l’objectif du 1er sommet à Barcelone était de porter une position claire de nombreuses collectivités locales contre la mise en place et la ratification des traités de libre échange transatlantiques. Cette année, la rencontre grenobloise permettra de mettre en place une coopération entre les collectivités afin de valoriser les initiatives locales mais aussi de répliquer au vote qui a eu lieu il y a deux jours à Strasbourg et qui pose de nombreuses interrogations.

“Une majorité de députés européens français ont voté contre cet accord au Parlement européen, relevant la profonde opposition d’une large partie de l’opinion”, souligne David Belliard, co-président du groupe des élu-es écologistes. “On ne peut pas imaginer qu’il puisse être ratifié par le Parlement français, ce serait un déni démocratique”. “Entre les tribunaux d’arbitrage et l’absence de normes, l’application de ce traité serait une catastrophe pour l’écologie et l’économie française et européenne”, conclut  Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris.

 

Anne Souyris et David Belliard, co-président-es du groupe écologiste de Paris
Jérôme Gleizes, conseiller de Paris, élu du 20ème arrondissement
Sandrine Mées, conseillère de Paris, élue du 18ème arrondissement

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