Vœu relatif au soutien du projet de création de la chaire universitaire Bernard Maris
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Le groupe des élus écologistes ont déposé un vœu réaffirmant leur proximité avec les travaux de Bernard Maris, économiste tué le 7 janvier 2015 dans les locaux de Charlie Hebdo et l’importance des travaux de la nouvelle chaire Économie et société de l’UNESCO du nom de Bernard Maris, inauguré le 8 janvier 2016, dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris. Ce vœu demande à la Maire de continuer à soutenir y compris financièrement  cette chaire universitaire éponyme.

Le vœu a été adopté

 

Vœu relatif au soutien du projet de création de la chaire universitaire Bernard Maris

déposé par Jérôme Gleizes, David Belliard, Anne Souyris
et les élu-es du Groupe écologiste de Paris (GEP)

 

Considérant que l’Unesco a inauguré le 8 janvier 2016, dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris, une chaire Économie et société du nom de Bernard Maris, économiste tué le 7 janvier 2015 dans les locaux de Charlie Hebdo.

Considérant que cette chaire Économie et société, initiée et portée par l’ONG Pour une Alliance Sciences Sociétés et par la Fondation Maison des Sciences de l’Homme, doit permettre d’assurer la continuité des travaux de Bernard Maris, qui défendait une approche à la fois keynésienne et écologiste de l’économie.

Considérant – pour reprendre les mots de Madame la Maire – que « cette chaire célèbre la puissance du savoir sur l’obscurantisme … et que nous ne faisons pas seulement de la commémoration, mais que ce que nous faisons là doit nous aider à soigner les maux de la société ».

Considérant que Bernard Maris était un économiste citoyen comme Keynes, sa référence intellectuelle. Et que comme l’auteur du Traité de Probabilité, il possédait une culture mathématique, mais aussi épistémologique lui permettant de s’affranchir du milieu académique et de faire œuvre de pédagogie envers les citoyens.

Considérant comme Bernard Maris que  « la croissance infinie dans un monde fini est une absurdité. Il faut que nous organisions nos économies autrement. Il faut au contraire  envisager une soumission de l’économie à la société, et au-delà une croissance durable ou soutenable ; une croissance intelligente et civilisée où les besoins vitaux étant largement satisfaits, l’humanité pourrait précisément se consacrer aux humanités. »

 

 

Aussi, sur proposition de Jérôme Gleizes, David Belliard, Anne Souyris et des élu-es du Groupe écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris :

  • réaffirme son adhésion aux travaux de Bernard Maris et sa détermination à soutenir le projet de création d’une chaire universitaire éponyme.

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