2030 : Réinvestissons le périphérique
Partager

Le périphérique a vu le jour dans les années 70, à l’époque où la voiture était reine. Aujourd’hui, il impacte le quotidien de centaines de milliers de riverain-es, qu’il s’agisse de bruit, de congestion ou de pollution de l’air. Ce sont 35km de long, 1million de m2 de chaussée, 1,2 millions de véhicules par jour et 88 décibels qui s’érigent en coupure physique et symbolique entre Paris et les villes de la petite couronne.

Les réflexions sur la transformation du périphérique existent depuis longtemps car les infrastructures ne correspondent plus aux ambitions portées par Paris, celles d’une ville pionnière en terme de lutte contre la pollution. Nous, élu-es écologistes parisiens, nous inscrivons dans ces réflexions menées par des architectes et urbanistes. Lors des mandatures précédentes, nous commencions cette transformation par la baisse de la vitesse autorisée à 70km/h.

À l’occasion de la modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU) parisien, nous proposons, avec ce visuel, de donner à voir une transformation possible du périphérique. C’est un exemple, une esquisse. Nous ne souhaitons pas figer le projet, au contraire, mais bien ouvrir la voie à un véritable débat métropolitain et régional.

Cette transformation du périphérique ne pourra se faire que lentement, et conjointement au développement de l’offre de transport en commun francilien : 2030, c’est aussi la date prévue pour la mise en service du Grand Paris Express. Car nous sommes bien conscients qu’aujourd’hui la couverture du territoire francilien en matière de transport n’est pas satisfaisante et que la qualité de ceux-ci n’est pas au rendez-vous du quotidien des franciliens et franciliennes.

Le périphérique peut devenir un lieu de rencontre et d’activité, une véritable liaison entre Paris et la banlieue qui regrouperait un peu de circulation, des mobilités douces, des espaces verts, des commerces, etc. Un véritable espace à réinvestir !

Pour toutes ces raisons, nous portons un voeu au prochain Conseil de Paris pour demander à la Maire de Paris une mesure concrète pour engager la mue du périphérique: le retirer du réseau routier magistral francilien afin qu’il ne supporte plus le transit national ou international d’ici 2020.

 

Périphérique en boulevard urbain végétalisé

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *