Suite au tollé provoqué à Paris par la nouvelle carte de l’éducation prioritaire, ce vœu demande solennellement au Recteur la remise à plat de la carte de l’éducation prioritaire à Paris et sa réécriture en tenant compte le plus précisément possible des besoins locaux des établissements.

Il a été repris, avec d’autres vœux, dans un vœu de l’exécutif ayant un objectif similaire.

 

Vœu relatif à la nouvelle carte de l’éducation prioritaire

déposé par Aurélie SOLANS, Anne SOUYRIS, Sandrine MEES, Jacques BOUTAULT et les élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP)

 

Considérant la réforme en cours de l’éducation prioritaire, nécessaire pour renforcer l’efficacité de celle-ci ;

Considérant le rôle de l’éducation prioritaire pour mener des projets éducatifs locaux et favoriser concrètement l’égalité des chances entre les élèves ;

Considérant la nécessité de mettre en œuvre tous les moyens possibles pour favoriser la mixité sociale dans les écoles et les collèges publics ;

Considérant que la méthode des « bassins de recrutement » choisie par l’Éducation nationale pour sélectionner les écoles et collèges prioritaires se révèle inefficace et inappropriée ;

Considérant la persistance de poches de pauvreté dans certains quartiers, ce qui implique une analyse très fine des territoires parisiens ;

Considérant la nécessité d’utiliser une approche fondée sur les besoins locaux et non pas une approche purement financière et comptable, à « enveloppe fermée » ;

Considérant la mobilisation conjointe des parents d’élèves et des enseignants pour dénoncer localement l’éviction de plusieurs établissements en situation difficile ;

Considérant le vote, en Conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) d’une motion proposée par la FCPE demandant la révision de la carte de l’éducation prioritaire, afin de la faire mieux correspondre aux réalités du terrain ;

Aussi, sur proposition d’Aurélie SOLANS, Anne SOUYRIS, Sandrine MEES, Jacques BOUTAULT et des élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP), la Maire de Paris demande solennellement au Recteur la remise à plat de la carte de l’éducation prioritaire à Paris et sa réécriture en tenant compte le plus précisément possible des besoins locaux des établissements.