Caisse des Écoles (2e) – Subvention 2020 pour la restauration scolaire, périscolaire et extrascolaire
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2019 DASCO 125 : Caisse des Écoles (2e) – Avenant à la convention pluriannuelle d’objectifs et de financement 2018-2020 – Subvention 2020 (1.020.000 euros) pour la restauration scolaire, périscolaire et extrascolaire


La convention pluriannuelle d’objectifs et de financements est un moment clé pour réévaluer la politique de chacune des caisses des écoles en termes de restauration scolaire, périscolaire et extrascolaire, et c’est un moment important pour les quatre mairies centrales, car la perspective du regroupement des quatre arrondissements en un seul secteur impactera aussi la caisse des écoles et appellera un nivellement des pratiques et une formation des personnels des arrondissements les moins disants en termes de qualité.

L’organisation Greenpeace a salué le 18 novembre dernier les cantines du 2e arrondissement pour la qualité du travail mené par les équipes municipales et la caisse des écoles, tant en termes d’alimentation durable que de promotion des repas non carnés et de réduction du gaspillage alimentaire.

Aujourd’hui, les cantines du 2e arrondissement servent 96% de bio, local, de saison : cela semble aller de soi, mais je me souviens encore lorsqu’en 2001 certain.e.s élu.e.s nous accusaient de traiter les enfants du 2e comme des cobayes. De même pour les repas végétariens : nous allions anémier les enfants, ils manqueraient d’énergie… depuis septembre 2019, deux repas végétariens pour toutes et pour tous sont servis chaque semaine et une alternative végétarienne quotidienne est proposée en sus du repas carné. Nous avons tâtonné, fait évoluer les recettes, invité les parents à goûter les repas de leurs enfants à l’occasion des commissions de menus et le progrès a eu lieu : en septembre 2019, au collège et au lycée, 56% des repas servis sont des repas végétariens. En élémentaire, il y en a 46%, et en maternelle, 40%.

Nous avons aussi travaillé sur la lutte contre le gaspillage alimentaire. Par des gestes simples : en plaçant le pain en bout de chaîne pour inciter les enfants à moins en prendre ; en incitant les enfants à trier leurs déchets alimentaires, revalorisés en compost et en gaz ; en comptant les présents au plus près des réalités pour éviter de commander des repas surnuméraires. Nous avons de moins en moins de déchets revalorisés chaque année, car nos cantines gaspillent de moins en moins de nourriture. Et du fait des commissions de menus et de la participation des enfants, nos recettes les moins savoureuses sont abandonnées au profit de plats plus satisfaisants pour les convives.

Nous serons heureux de pouvoir poursuivre ces efforts pour une alimentation durable avec nos collègues du 1er, du 3e et du 4e arrondissement.

Jacques Boutault

 


Adopté


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