Le G.P.I.S., finalement, c’est une forme de gardiennage. Un gardiennage musclé puisque les agents sont armés de lacrymogènes et de matraques. C’est un amendement du député GOUJON, qui, en 2012, avait obtenu que ce type d’agent puisse être armé. C’est donc un gardiennage musclé et cela ne doit pas être autre chose. C’est le premier point.
Deuxième point : au fond, est-ce à la Ville de financer le gardiennage d’un bailleur sur le territoire du bailleur ? Est-ce à la Ville de faire cela ? Je pense que non. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours approuvé l’explication apportée par Colombe BROSSEL, qui était de dire : la Ville a aidé à la mise en place du G.P.I.S., mais évidemment, il faut que le bailleur trouve un modèle économique qui lui permette d’assumer lui-même la surveillance sur son territoire. C’est au bailleur d’assurer le gardiennage de son patrimoine. Point barre. Avec les moyens d’un gardien. S’il survient des affaires plus graves, à ce moment-là, il faut faire appel à la Police nationale. Nous retrouvons un peu la logique des discussions que nous avons eues hier sur les questions de sécurité.
Voilà pourquoi nous allons approuver cette délibération.
Il est logique de redonner un coup de pouce, parce que l’on élargit l’horaire de travail, qui est avancé à 17 heures au lieu de 19 heures 30, que l’on élargit considérablement le patrimoine. J’espère bien que, dans les années à venir, progressivement, on re-diminuera cette subvention, parce que, je le répète, ce n’est pas à la Ville de subventionner le gardiennage d’un bailleur. C’est aux bailleurs de s’organiser en conséquence. Evidemment, je sais aussi la difficulté pour les bailleurs d’exercer leur activité dans le contexte national que l’on connaît, avec un Gouvernement qui n’encourage pas – c’est le moins que l’on puisse dire -, ne facilite pas la tâche des bailleurs. Mais enfin, ce n’est pas à la Ville de faire ce travail. C’est assez simple, comme position.