Annonce de gratuité partielle des transports collectifs : un premier pas, mais encore beaucoup de manques !
Partager

Hier, la maire de Paris, Anne Hidalgo a rendu public le rapport « Pour un big bang de la tarification des transports dans le Grand Paris » sur lequel elle s’est appuyée pour annoncer des mesures de gratuité partielle des transports en commun.

Un premier pas mais beaucoup de manques


Gratuité du Pass Navigo pour les Parisien.ne.s de moins de 11 ans, pour les Parisien.ne. s de moins de 20 ans en situation de handicap et remboursement de 50% de la carte Imagin’R pour tou.te.s les collégien.ne.s et lycéen.ne.s parisien.ne.s : les élu.e.s écologistes appelaient de leur vœux la mise en place de ces mesures depuis plusieurs mois sans succès, notamment la gratuité pour les enfants handicapés, véritable trou dans la raquette depuis l’annonce l’année dernière de la gratuité pour les adultes en situation de handicap. « Ces mesures de gratuité sont une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des familles parisiennes, qui ont de plus en plus de mal à rester vivre à Paris », se félicite David Belliard, président du groupe écologiste de Paris, “mais certaines catégories ont été oubliées”.

Pour autant, les écologistes auraient souhaité que Paris aille plus loin notamment en étendant la gratuité des transports en commun aux étudiant.e.s et à certains publics particulièrement précaires comme les auto-entrepreneurs ou les familles mono-parentales.

Non à un financement par la publicité

Enfin, quitte à réfléchir sur la tarification des transports en commun franciliens, l’étude aurait dû se pencher sur qui finance les transports en commun de façon plus globale. « On nous parle d’un financement par la publicité ! Une aberration de financer une mesure sociale par une mesure éminemment anti-écologique (une pollution visuelle entraînant le consumérisme effréné au cœur de l’espace public) ! Il est impératif de réfléchir à de nouveaux modes de financement des transports en commun. Les entreprises dont le modèle économique est basé sur l’utilisation de la voirie, comme Amazon, Uber, Deliveroo et les entreprises de transports routiers, en tant que gros pollueurs doivent participer au financement, pour alléger la participation des usager.e.s, dont les trajets sont beaucoup moins polluants », rappelle David Belliard.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *