Conditions d’abattage des animaux
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Réponse d’Aurélie Solans au vœu relative aux conditions de travail et d’abattage des animaux, du groupe PCF.

 

Vous avez raison, s’il n’y a plus d’abattoirs à Paris, nous continuons à consommer de la viande à partir d’animaux tués en dehors de nos murs. Cela nous concerne tout autant du point de vue de l’approvisionnement alimentaire de notre territoire, tout particulièrement d’ailleurs de nos restaurants collectifs dépendant de la Ville. Nous en sommes pleinement d’accord et avons déjà eu l’occasion d’en débattre dans notre Conseil en juillet dernier.

Notre politique doit être exemplaire, en termes d’achat, sur cette problématique des abattoirs, sur le non-respect des règles liées à la souffrance animale et, évidemment, sur ce que vous mettez en avant dans votre vœu, à savoir des conditions de travail inhumaines et inacceptables. Nous avons tous, je pense, en tête les scandales révélés par L 214, que vous avez cités, Monsieur le Président.

Aussi, nous émettons un avis favorable à votre vœu, avec des amendements si vous les acceptez. Nous proposons la suppression du premier attendu au profit d’un ajout qui reprend votre intention car il nous manque, en termes de cahier des charges, un outil adéquat. C’est d’ailleurs un enjeu sur lequel nous interpellerons à nouveau le Gouvernement.

Je vous propose : « A partir de la création d’un tel label ou de tout autre dispositif permettant d’assurer la traçabilité des viandes et la transparence sur les conditions de travail dans les abattoirs, la Ville de Paris ajoutera dans les marchés publics d’approvisionnement en viande de ses restaurants collectifs et des caisses des écoles une clause nécessitant d’être détenteur du label ou de respecter le dispositif pour pouvoir répondre à celui-ci. »

Je vous remercie.

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