Intervention de Galla Bridier relative à la fusion Elogie – SIEMP

 

Mes chers collègues, je serai brève pour exprimer les raisons de notre accord à cette fusion, mais en cette fin de Conseil éreintante il me semblait très important de prendre la parole pour une délibération qui concerne près de 28.000 logements et bien plus de locataires évidemment.

Nous y sommes favorables car elle fait prendre à deux structures de taille moyenne une ampleur nouvelle en leur donnant une taille critique permettant une restructuration, une mutualisation et une gestion optimale des ressources en faveur d’une qualité de service améliorée et ce dans un cadre métropolitain.

Le logement social doit améliorer ses relations avec les locataires et, à ce titre, bénéficier de services locatifs optimaux. Nous retenons par rapport à cela le projet de création d’un numéro unique à destination des locataires, qui s’inspire de celui mis en place à Elogie afin de faciliter les prises de contact et de mieux répondre à leurs demandes.

De même, la volonté de conserver des gardiens et de les loger sur place, couplée avec l’installation de conseils locaux de concertation locative au niveau des immeubles, nous paraît très positive et marque une dynamique tournée vers le locataire tout à fait encourageante. Cette fusion permet la constitution d’un parc de 28.000 logements, ce qui reste une taille acceptable pour un bailleur et n’en fait pas un monstre.

Nous sommes favorables à ce que les structures gardent des tailles raisonnables. Mais en constituant un parc qui, à terme, devrait compter 30.000 logements, cette nouvelle entité va améliorer également la fluidité des mutations possibles et donc faciliter le parcours de ses locataires, ce que nous appelons de nos vœux.

Pour finir, j’ajouterai deux choses auxquelles nous attachons une importance particulière.

D’une part, que cette fusion doit permettre le développement d’offres de logements sur le territoire de la Métropole du Grand Paris. La capacité d’action de ce futur bailleur parisien doit pouvoir bénéficier au territoire de la Métropole, mais nous en reparlerons.

Enfin, je sais que les directions de ces deux structures y porteront une attention particulière, mais j’insiste, ce type de restructuration est toujours douloureux pour les salariés, qui perdent en un temps très resserré leurs repères, leurs locaux et l’identité de leur entreprise dans laquelle ils travaillent, pour certain depuis longtemps. C’est particulièrement vrai ici, qui est un cas dans lequel les structures qui fusionnent sont très différentes.

Il faut donc vraiment que les directions soient soucieuses de réaliser l’accompagnement de leurs salariés et de créer des référentiels communs, une culture commune. C’est à mon avis une condition très importante pour que ce nouvel acteur du logement social soit rapidement aussi efficace et opérationnel que nous l’espérons tous.

Je souhaite m’associer aux remerciements de Sandrine CHARNOZ à l’égard des deux directeurs généraux et, effectivement, je suppose que Danièle PREMEL prendra également à son compte pour remercier aussi les deux présidentes de ces deux structures, qui n’ont pas ménagé leurs efforts pendant ces 18 derniers mois, pour arriver à nous présenter cette délibération qui, je suis sûr, ont fait du mieux qu’elles pouvaient.

Je vous en remercie.