Bilan de l’accueil de l’Euro 2016
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Intervention de David Belliard relative à la communication sur le bilan de l’accueil de l’Euro 2016

 

Mes chers collègues, si on en croit votre communication, l’Euro s’est très bien passé, fête éducative, sportive, culturelle, gestion exemplaire, biodiversité préservée, conforme aux objectifs de la charte d’usage.

Vous nous permettrez d’avoir un bilan plus mitigé, mais je ne reviendrai pas sur tous les aspects de l’accueil de l’Euro 2016 ou de nos inquiétudes sur l’accueil plus généralement de ce type d’événement.

Je veux insister plus particulièrement sur l’impact environnemental. L’impact environnemental des grands événements sportifs est en effet extrêmement important, ne serait-ce que pour assurer le transport des supporters et des délégations sportives et médiatiques. 2,4 millions de personnes se sont déplacées dans les stades, dont 1,4 million venant de l’étranger pendant l’Euro.

Les élus écologistes ont demandé à plusieurs reprises, avant et après l’Euro 2016, que soit réalisé un bilan de la compensation de l’empreinte carbone de son accueil à Paris.

Certes, la Ville a obtenu la certification à la norme ISO 2012-1. C’est une bonne nouvelle. Cette norme est destinée à inciter les organisateurs d’événements, collectivités comprises, à minimiser les impacts négatifs (émission de CO2, production de déchets, nuisances pour les riverains) et à en favoriser les retombées positives (adhésion et insertion des publics, retombées économiques et sociales locales, et co-conception des infrastructures légères).

Elle récompense un engagement pris dans le cadre de l’accueil de grands événements sportifs en 2017 au travers de plus de 150 actions menées dans les domaines de l’emploi, de la promotion du sport, de la valorisation des déchets, des co-constructions, de la mobilisation des associations et Start Up parisiennes.

On apprend aussi dans cette communication sur l’Euro que l’U.E.F.A., pendant l’événement, a pris une démarche de compensation carbone des déplacements de ses équipes en achetant des crédits carbone dans le cadre des programmes « Climate friendly » qui financent des projets d’énergies renouvelables en Nouvelle Calédonie.

L’instance internationale a également mis en place un éco-calculateur offrant la possibilité aux supporters, partenaires et équipes officielles, de connaître l’impact carbone de leurs déplacements et ainsi favoriser les comportements éco-responsables.

Soit, mais un bilan, ce sont des chiffres et nous ne les avons toujours pas, nous souhaiterions donc, et c’est l’objet premier de cette intervention, connaître les retombées de ces démarches de compensation entreprises par l’U.E.F.A.

Je vous remercie.

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