Le XVIème arrondissement de Paris et ses futurs centres d’hébergement, épisode 2. Deux semaines après la réunion très agitée à propos du futur centre d’hébergement pour sans-abris en bordure du bois de Boulogne, le conseil de Paris a voté mardi la garantie d’un prêt pour ouvrir ce centre que gérera l’association Aurore. Quatre millions d’euros lui ont été accordés par la majorité municipale. Et ce n’est pas tout ! À cette occasion, un vœu non contraignant, présenté par le groupe écologiste, a également été adopté par le conseil de Paris. Il demande que le XVIe arrondissement soit « solidaire » de la mobilisation en faveur des migrants, « en accueillant un centre d’hébergement » dédié.
À l’origine de cette seconde initiative, Anne Souyris, co-présidente du groupe Europe Écologie-Les Verts au conseil de Paris, explique à Marianne avoir déjà fait voter un vœu en juin dernier pour demander à ce que chaque arrondissement ouvre un centre pour migrants. Un vœu adopté par la majorité du conseil de Paris.« Partout à Paris », insiste-t-elle. Inquiète d’une déclaration de la préfète Sophie Brocas lors de la réunion houleuse du 14 mars, la conseillère du 10ème arrondissement de Paris veut « s’assurer que les migrants soient accueillis » dans le XVIème. Pour calmer l’assemblée déchaînée, Sophie Brocas avait en effet promis ce jour-là « qu’il n’y aura pas de migrants dans ce centre de sans-abris, de personnes qui viennent d’Afrique et d’ailleurs ». Anne Souyris dit vouloir s’assurer que le centre d’hébergent pour sans-abris « soit mixte« , c’est-à-dire ouvert aux réfugiés, « ou alors, le cas échéant, qu’un centre ad hoc, pour les migrants, soit ouvert dans le XVIème.«
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