Les élus parisiens se déchirent à cause de Coca-Cola et Paris-Plages
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Décidément, Paris-plages accumule les polémiques. Après l’épisode de Tel Aviv sur Seine au cœur de l’été et le récent rapport de la Chambre régionale des comptes épinglant sa gestion, voilà que cette opération emblématique, copiée un peu partout en France et même à l’étranger, s’invite au Conseil de Paris, provoquant une fois de plus, des débats houleux à l’issue desquels les socialistes ont été mis en minorité par les écologistes, le Front de gauche et les… Républicains.

C’est un partenariat avec Coca-Cola qui a mis le feu aux poudres. Dans la convention soumise au vote des conseillers de Paris, le géant Américain s’engageait à verser 170 000€ par an à la Ville pour parrainer les animations des berges de Seine et l’opération Paris plages jusqu’en 2018.

Les élus écologistes dénoncent un partenariat « inacceptable et incompréhensible ». « L’image de Coca-Cola, condamné en 2001 à payer 192 M€ pour discrimination raciale envers les employés afro-américains, n’est pas compatible avec les valeurs que souhaite défendre Paris », s’emporte Jérôme Gleize tout en pointant « la contradiction entre la lutte contre l’obésité et l’opportunité qui est ainsi offerte au premier producteur de boissons sucrées gazéifiées de promouvoir largement ses produits. » Les écologistes jugent par ailleurs « abusive » la clause d’exclusivité interdisant toute autre convention de parrainage avec toute autre marque de boissons sans alcool à l’exception du café et du thé chaud. Le groupe communiste dénonce de son côté « l’accélération de la course à la privatisation de l’espace public parisien ».

 

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