Jean Quarré : agir face à l’urgence
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Depuis le début de l’occupation du lycée Jean-Quarré (19e) par des réfugiés le 31 juillet dernier, les élus du Groupe écologistes de Paris (GEP) demandent à l’État la mise à l’abri de tous ses occupants.

Depuis 2 mois et demi, la politique du tout ou rien du gouvernement est délétère. Les conditions de vie indignes qui règnent à Jean-Quarré empirent de jour en jour. Pour David Belliard, coprésident du GEP, « Jean Quarré doit être considéré comme une urgence sanitaire  et humanitaire quelles que soient les conditions légales ou non de l’occupation. En attendant d’avoir 1000 places d’hébergement, le gouvernement laisse la situation s’envenimer sur place. Les personnes qui y vivent ont pourtant besoin de nourriture, d’accès aux soins et aux droits », déplore l’élu du 11e arrondissement.

Face à l’absence de réponse du Préfet Jean-François Carenco malgré ses annonces, la ville de Paris a rappelé à plusieurs reprises qu’il était de la responsabilité du gouvernement d’agir, avant de décider vendredi de financer des distributions alimentaires.  « Les migrants de Jean Quarré ne doivent pas être la variable d’ajustement d’un conflit entre la ville et l’État », prévient Anne Souyris, coprésidente du GEP. « Si l’État fuit ses responsabilités, la ville doit agir en installant rapidement des sanitaires et en aidant financièrement les associations qui y interviennent », ajoute l’élue du 10e arrondissement.

Dans un courrier adressé à Anne Hidalgo le 17 septembre dernier et dans des interventions en Conseil de Paris de septembre, les élu-e-s du Groupe écologiste de Paris demandaient à la maire de Paris d’organiser des distributions alimentaires, des installations de sanitaires et des permanences d’accès aux droits et aux soins. « Dans l’attente de leur mise à l’abri, Il est urgent d’améliorer le quotidien des réfugiés. Les habitants de la Place des Fêtes en sont les spectateurs impuissants : les intoxications alimentaires, les bagarres pour la nourriture, les conditions de vie indignes… ils ne comprennent ni l’inaction de l’État ni l’attentisme de la ville », rapporte Aurélie Solans, Conseillère de Paris écologiste, élue du 19e arrondissement.

 

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4 questions à Anne Souyris et David Belliard dans le Parisien du 12 octobre

 

 

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