Les élu-e-s écologistes demandaient que soit budgétisé un million d’euros pour entamer la sortie du diesel du parc de la préfecture de police.
L’exécutif a répondu par un vœu sans incidence financière annonçant l’élaboration d’un plan de dé-dieselisation progressive de son parc automobile dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air.
Amendement pour lancer la dé-dieselisation du parc automobile de la Préfecture de Police de Paris
déposé par Pascal Julien, Yves Contassot et les élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP)
Considérant l’enquête scientifique publiée le 24 novembre 2014 qui démontre les effets sanitaires graves de la pollution de l’air à Paris en lien avec la dieselisation du parc automobile ;
Considérant « l’appel des médecins de Paris » qui rappelle que la pollution entraînerait une recrudescence des maladies cardio-vasculaires et respiratoires et des cancers des poumons et estime que les habitants de Paris et de sa proche couronne perdent six à sept mois d’espérance de vie à cause de la pollution ;
Considérant l’effort fait par la Municipalité parisienne pour assainir son parc automobile ;
Considérant qu’il est également souhaitable que la Préfecture de Police engage sans tarder un plan de sortie du diesel pour sa flotte de véhicules ;
Considérant le surcoût entrainé par un remplacement rapide des véhicules les plus polluants ;
Aussi, sur proposition de Pascal Julien, Yves Contassot et des élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP), la délibération PP1057 est amendée comme suit :
1 000 000 euros en crédits de paiement sont ajoutés pour le lancement de la dé-dieselisation du parc automobile de la Préfecture de Police.
En contrepartie, le chapitre « dépenses imprévues » est diminué d’autant