Les écologistes ont dénoncé aujourd’hui en Conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) le décalage entre la nouvelle carte de l’éducation prioritaire proposée par le rectorat de l’Académie et la réalité des besoins éducatifs à Paris.
Fondée sur des bassins associant un collège et plusieurs écoles voisines, cette méthode aboutit à de nombreuses absurdités locales et écarte ainsi plusieurs établissements en situation objectivement difficile. Le collège Guillaume Budé (19e) est un cas emblématique où enseignants et parents d’élèves mènent conjointement une mobilisation que nous soutenons.
« L’éducation prioritaire est un accompagnement politique indispensable pour mener des projets éducatifs locaux et favoriser concrètement l’égalité des chance entre les élèves » rappelle Anne Souyris, coprésidente du Groupe écologiste de Paris.
Or à Paris, « le dispositif proposé n’est pas assez fin pour prendre en compte les spécificités territoriales et la persistance de poches de pauvreté dans certains quartiers » précise Aurélie Solans, conseillère de Paris du 19e arrondissement.
Les écologistes s’associent aux mobilisations locales pour réintégrer certains établissements. Ils demeurent ouverts au dialogue dans la cadre de la refonte de la cartographie annoncée au CDEN pour repenser la carte proposée et favoriser au maximum l’égalité sociale et territoriale dans l’ensemble de Paris.