Vœu relatif aux cirques mettant en scène des animaux sauvages
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Chaque année, de nombreuses mairies d’arrondissements offrent des places pour le cirque Pinder qui met en scène des animaux sauvages pour ses spectacles; Les élus du groupe écologistes ont souhaités par ce vœu marquer leur opposition à la mise en scène d’animaux sauvages dans les cirques. Selon l’Association vétérinaire britannique (BVA), « Le bien-être des animaux sauvages non domestiqués ne peut pas exister dans le monde des cirques ambulants, en particulier pour ce qui est de l’habitat et de la capacité d’exprimer un comportement naturel » Les élus ont donc demandés que ne soient plus distribuées des invitations pour assister aux spectacles de cirques avec animaux sauvages. Ceci afin d’encourager les cirques à évoluer vers des spectacles sans animaux sauvages. Les élus proposent que soit étudiée la possibilité de donner des invitations pour assister aux spectacles de cirques sans animaux sauvages.

Le vœu a été refusé

Vœu relatif aux cirques mettant en scène des animaux sauvages

déposé par Jacques Boutault, Sandrine Mées et les élu-es du groupe écologiste de Paris (GEP)

 

Considérant qu’en Europe, des pays comme la Grèce et l’Autriche ont interdit les cirques avec animaux sauvages,

Considérant qu’il existe déjà des cirques sans animaux, comme le Cirque du Soleil, le cirque Plume, et plus généralement le nouveau cirque, et que le public est au rendez-vous ;

Considérant que selon l’Association vétérinaire britannique (BVA), « Le bien-être des animaux sauvages non domestiqués ne peut pas exister dans le monde des cirques ambulants, en particulier pour ce qui est de l’habitat et de la capacité d’exprimer un comportement naturel » ;

Considérant que les animaux sauvages en captivité développent un certain nombre de troubles du comportement notamment des stéréotypies, ce qui peut se traduire par des comportements tels qu’arpenter un espace de part en part de manière répétitive ;

Considérant que les éléphants, les félins, les singes et autres animaux exploités dans les cirques exécutent des numéros parce qu’ils n’ont pas le choix et non pas par leurs volontés propres ;

Considérant que les dresseurs ont souvent recours à des méthodes extrêmes (utilisation de bâtons à crochet, décharges électriques…) pour faire répéter des tours aux animaux ;

Considérant que les animaux de cirque sont souvent arrachés à leur milieu naturel et réduits en esclavage, uniquement à des fins de « divertissement ». Condamnés à une vie de stress et d’aliénation, passant le reste de leur existence dans un confinement permanent, souvent dans des cages exigües ;

Considérant que si le public des cirques connaissait la vérité au sujet de la violence et la souffrance qui ont lieu en coulisses, ils ne trouveraient plus ces spectacles divertissants ;

Considérant que chaque année, de nombreuses mairies d’arrondissements offrent des places pour le cirque Pinder qui met en scène des animaux sauvages pour ses spectacles ;

 

Aussi, sur proposition de Jacques Boutault, Sandrine Mées et des élu-es du Groupe écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris émet le vœu :

  • de ne plus donner via les Mairies d’arrondissements des invitations pour assister aux spectacles de cirques avec animaux sauvages afin d’encourager les cirques à évoluer vers des spectacles sans animaux sauvages.
  • Et en substitution d’étudier la possibilité de donner des invitations pour assister aux spectacles de cirques sans animaux sauvages.

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