Pic de pollution : Face à l’urgence sanitaire, nous voulons ce week-end sans voiture !
Partager

Alors que nous traversons le plus long et le plus intense pic de pollution depuis 10 ans, la mise en place trop tardive de la circulation alternée ne permet pas de résorber la crise sanitaire. Nos yeux piquent, nos gorges grattent, les plus fragiles trinquent… Ces pics ne sont que la partie émergée de l’iceberg, c’est tous les jours que la pollution et les particules ont un impact sur la santé et en particulier de celles et ceux (les plus défavorisé-es) qui habitent près du périphérique.

Alors que la lutte contre la pollution de l’air est un véritable enjeux de santé publique responsable de plus de 40 000 morts prématurés par an, Valérie Pécresse, à la tête de la région Île-de-France, a demandé la suspension de la circulation alternée pour cause d’incidents techniques sur les transports en commun, qui sont pourtant compétence de la région.

“La circulation alternée n’est pas la meilleure des solutions pour lutter contre la pollution mais reste en cas de pic comme celui qu’on traverse, le meilleur moyen de canaliser une situation d’urgence. Il est irresponsable de la part de Valérie Pécresse d’en demander l’arrêt”, s’insurge David Belliard, co-président du groupe des élu-es écologistes à Paris, élu du 11ème arrondissement.

“Nous voulons que les mesures prises concernant la circulation alternée soient respectées. Il faut mettre les moyens de contrôle suffisants. En outre, nous demandons à la ville de Paris, à la Préfecture de Police et à la région Île-de-France de répondre à l’urgence par une mesure d’urgence. Nous voulons que ce weekend soit sans voiture à Paris et en finir avec cet épisode ! C’est possible, Milan l’a fait l’hiver dernier”, déclare Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris, élue du 10ème arrondissement. Pour rappel lorsque la circulation alternée est respectée c’est 20% de pollution en moins et jusqu’à 6% de baisse des taux de particules.

Pour une lutte efficace contre la pollution de l’air, notre priorité doit être dans l’immédiat d’arrêter la production de polluants, majoritairement due au trafic automobile dans les grandes villes et de continuer le travail de fond que nous menons au sein de la majorité : rééquilibrer l’espace public en faveur des transports en commun, des circulations douces et des piétons, diminuer la vitesse en ville, augmenter le périmètre de Paris Respire et demander aux citoyen-nes d’arrêter les feux de cheminée au minimum pendant toute la durée de l’épisode de pic de pollution.

Anne Souyris et David Belliard, co-président-es du groupe écologiste de Paris

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *