Hommage à l’artiste Shafic Abboud
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Ce vœu vise à rendre hommage à l’artiste Shafic Abboud, né au Liban en 1926 et arrive à Paris à l’âge de 20 ans avec son imaginaire nourri par les souvenirs de son enfance et le symboles du multiculturalisme de son pays.

Elève aux Beaux-arts, c’est dans le 14ème arrondissement que Shafic Abboud décide  d’installer son atelier qui existe toujours, près du Parc Montsouris qu’il l’a beaucoup inspiré dans sa peinture.

Shafic Abboud se forme aussi dans les ateliers de Fernand Léger et André Lhote et au fil des années, il devient un grand artiste exposant dans les galeries et les Salons à Paris ainsi qu’à Beyrouth, puis dans toute l’Europe et aux Etats-unis.

Parallèlement à son  succès dans le milieu artistique parisien, Shafic Abboud reste très proche des milieux intellectuels et artistiques arabes et participe activement au complexe dialogue Orient-Occident.

Les œuvres de Shafic Abboud sont aujourd’hui présentes dans les collections nationales ou privées européennes : au Centre Pompidou, au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, à  l’Institut du Monde Arabe, à la Tate Modern et British Museum, etc. Elles sont également présentes dans les musées arabes et récemment à la fondation Guggenheim d’Abu Dhabi.

Shafic Abboud est mort en 2004 chez lui dans le 14ème arrondissement 

Pour lui rendre hommage, Christine Abboud, la fille de l’artiste, présente ici avec nous dans les tribunes du public, nous propose de faire don à la ville d’une sculpture réalisée par son père pour l’insérer dans la végétation du Parc Montsouris. Une association « Les amis de Shafic Abboud » est également créé par Christine pour organiser l’évènement de cet hommage.

Avec Carine Petit, maire du 14ème arrondissement que je remercie très sincèrement d’avoir fait adopter ce voeu à l’unanimité de son conseil, nous avons le plaisir de vous le proposer pour son adoption par notre assemblée.

En votant pour ce voeu, nous saluons la mémoire d’un artiste franco-libanais majeur dans le monde arabe du XXème siècle, nous rendons visible pour la première fois dans l’espace public parisien l’œuvre d’un artiste  parisien et arabe et célébrons l’apport des artistes étrangers pour que Paris, notre ville, reste une capitale mondiale de la création artistique et culturelle.

Marie Atallah

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