Vœu relatif de soutien aux agent.e.s d’accueil et de surveillance des espaces verts de Paris centre
déposé par Jacques Boutault, Joëlle Morel
et les élu.e.s du Groupe écologiste de Paris (GEP)
adopté par le Conseil du 2e arrondissement
Considérant la grève entamée par les agent.e.s d’accueil et de surveillance le 13 novembre 2018 au sein de la brigade unique 1234 ;
Considérant la réduction du nombre d’agent.e.s d’accueil et de surveillance dans la brigade unique 1234, passé de 32 en 2016 à 20 en 2018 ;
Considérant le manque de personnels pour assurer l’ouverture et la fermeture de certains parcs et jardins dans le centre de Paris compte tenu de la baisse des effectifs et le passage à une brigade unique de surveillance au lieu de deux auparavant ;
Considérant les difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontés les agent.e.s d’accueil et de surveillance à savoir les nombreuses plaintes des usager.e.s qui se plaignent de la fermeture une heure plus tôt de certains parcs et jardins dans Paris centre ;
Considérant la suppression des contrats aidés dans les politiques de réinsertion et de retour à l’emploi décidée par le gouvernement ;
Considérant la signature de la contractualisation entre l’État et la Ville de Paris le 12 juillet 2018 qui engage celle-ci à ne pas augmenter ses dépenses réelles de fonctionnement de plus de 1,14 %.
Aussi, sur proposition de Jacques Boutault, Joëlle Morel et des élu.e.s du Groupe écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris émet le vœu que :
- la Ville de Paris accède aux revendications des agent.e.s grévistes concernant leurs conditions de travail, dégradées suite à la réorganisation de la section territoriale Paris Centre et l’affectation des gardien.ne.s de square à la DPSP,
- la Ville de Paris procède à l’installation de deux brigades de surveillance dans Paris centre au lieu d’une seule actuellement afin d’assurer une meilleure surveillance des parcs et jardins,
- la Ville de Paris recrute 57 ETP agent.e.s d’accueil de surveillance des espaces verts supplémentaires pour assurer des missions de gardiennage et de surveillance.
Avis défavorable de l’exécutif.