Gilets Jaunes : Emmanuel Macron doit agir pour plus d’écologie et plus de justice sociale !
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Les élu-es écologistes de Paris dénoncent les violences et dégradations qui se sont déroulés hier dans la journée à Paris. Nous exprimons notre soutien aux blessé-es, aux commerçant-es qui ont vu leur commerces détruits et aux agents de la ville qui sont mobilisé-es depuis samedi. Nous rappelons notre attachement à la non-violence et aux mobilisations pacifiques. La fin ne peut en aucun cas justifier les moyens.

 

Nous soutenons la fiscalité écologique mais elle ne peut pas exister sans de vraies mesures de justice sociale. Face aux dérèglements climatiques, face aux pollutions et à la raréfaction des ressources, nous devons changer de modèle, sortir du tout pétrole et de la prédominance de la voiture individuelle thermique.

 

Développement du vélo, Pass navigo gratuit pour les plus de 65 ans et pour les enfants en situation de handicap, aide à l’achat de vélo électrique et d’alternatives à la voiture thermique, maintien des services publics dans tous les quartiers de la ville, lutte contre la spéculation immobilière. .. Nous nous battons à Paris pour une politique écologique et beaucoup  plus juste socialement. Et pour cause : Ce sont d’abord les plus modestes qui sont les premières victimes de la pollution et des dérèglements climatiques.

 

La réponse ne peut pas être que policière. C’est maintenant au gouvernement d’agir en urgence et fortement contre les inégalités et contre les injustices sociales et fiscales. Il ne s’agit pas de sacrifier la fiscalité écologique dont nous avons un besoin impérieux, mais d’apporter des réponses en terme de réduction des inégalités et d’accompagnement des plus modestes et des territoires les moins favorisés en termes de transports publics. Rétablissement de l’ISF, fin du CICE, lutte contre les paradis fiscaux et les pratiques d’optimisation fiscales des multinationales et des plus riches, rétablissement des contrats aidés pour le milieu associatif, ciblages des aides à l’achat de véhicules non polluants pour celles et ceux qui en ont vraiment besoin, rétablissement du dialogue avec les corps intermédiaires, jusqu’ici méprisés par le gouvernement, et nécessité de profondes rénovations démocratiques…

 

Nous connaissons les solutions, il faut agir. La sortie à cette crise  ne peut pas se faire pour quelques-uns aux mépris de toutes et de tous.

 

 

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