Vœu pour la création d’un monument aux animaux de guerre morts sur le champ de bataille de la Première Guerre mondiale
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déposé par Jacques Boutault, David Belliard et les élu.e.s du Groupe écologiste de Paris (GEP)

Considérant la participation active de la Ville de Paris aux nombreuses commémorations organisées en hommage aux victimes de la Grande Guerre ;

Considérant la volonté de la Ville de Paris de contribuer aux cérémonies prévues dans le courant du mois de novembre prochain à l’occasion de l’anniversaire du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918 ;

Considérant les importants travaux de recherches consacrés à la vie et à la souffrance des animaux durant la Grande Guerre, notamment ceux de l’historien Eric Baratay, spécialiste de cette question (E. Baratay, Bêtes de tranchées, Ed. CNRS, BIBLIS, 2013) ;

Considérant les préoccupations grandissantes des Parisiennes et Parisiens à l’égard de la condition animale ;

Considérant les 11 millions de chevaux, ânes, mulets et les centaines de milliers de chiens et pigeons morts durant les combats pendant la grande guerre ;

Considérant la réquisition, en France, du quart des chevaux pour les besoins de la guerre ;

Considérant les secours que ces animaux ont apporté́ aux soldats, les aidant à survivre dans l’enfer de la guerre industrielle et à occuper leur temps ;

Considérant la place particulière donnée par les témoignages des poilus aux animaux utilisés dans la Grande Guerre pour porter, tirer, guetter, secourir ou informer ;

Considérant la reconnaissance de l’armée française en décorant le pigeon Vaillant

(matricule 787.15) cité à l’ordre de la Nation pour avoir transporté́ au travers des fumées toxiques et des tirs ennemis un message important ;

Considérant l’hommage rendu à ces animaux par Hollywood notamment dans les films de fiction tels que Le Cheval de guerre de Steven Spielberg (2011) ou d’animation comme Vaillant de Gary Chapman (2005) qui ont su tout deux toucher un large public ;

Considérant l’absence, sur le territoire de Paris, capitale de la France, de monument mémoriel élevé en hommage aux animaux de guerre, à la différence de Londres, Bruxelles, Ottawa ou encore Canberra ;

Considérant le « soutien plein et entier » de l’association Le Souvenir Français à ce projet de monument mémoriel qui leur « apparait nécessaire » ;

Considérant l’existence de plusieurs lieux parisiens en lien direct avec les animaux de guerre, comme les lieux de réquisitions de chevaux ou les dépôts de remonte.

Considérant enfin les vœux adoptés dans les 6e, 7e et 14e arrondissements durant les derniers mois suite à une prise de conscience du rôle des animaux durant la Première guerre mondiale

Aussi, sur proposition de Jacques Boutault, David Belliard et des élu.e.s du Groupe écologiste de Paris (GEP) le Conseil de Paris émet le vœu que la Ville de Paris fasse élever, sur son territoire, un monument aux animaux de guerre morts sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale.

Le vœu a été retiré au profit d’un vœu de l’exécutif

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