Neige : plus que jamais, investissons dans les transports en commun !
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Depuis deux jours, la neige tombe sur Paris et l’Île-de-France. Si le voile blanc qui s’est posé sur la ville lui donne des airs féériques, la magie du paysage a vite été balayée par l’incapacité des Francilien.ne.s à se déplacer. Le réseau routier s’est retrouvé complètement bloqué, les transports en commun désorganisés et des milliers de personnes se sont retrouvées piégées dans leur voiture au coeur des 740 km de bouchons ! 12 centimètres de neige ne peuvent expliquer une telle paralysie”, déplore David Belliard, président du groupe écologiste de Paris. Pour éviter les situations chaotiques, il est impératif que les pouvoirs publics et les média, ainsi que la RATP et la SNCF délivrent un maximum d’informations et de conseils le plus en amont possible. Il est par ailleurs regrettable que des mesures préventives d’interdiction de circuler sur les axes les plus à risques ne soient pas anticipées, à la veille d’un épisode neige-verglas de cette ampleur”, a considéré Pierre Serne, conseiller régional du groupe Alternative Écologiste et Sociale et administrateur du STIF.

 

Aussi pénible soit-elle, cette situation nous montre l’urgence qu’il y a à investir dans nos transports en commun et notamment dans les trains et le métro, moyens de transport les plus sécurisés en cas de neige. En effet, le gouvernement a annoncé vouloir sortir des véhicules thermiques d’ici à 2040 (sortie prévue pour 2030 à Paris) et Paris a déjà amorcé sa reconquête de l’espace public pour donner plus de place aux piétons et aux cyclistes. La place de la voiture en ville va diminuer, le nombre de trajets également. Il faut donc organiser le report vers les transports en commun, sans en dégrader les conditions. “Au lieu d’investir 200 millions d’euros dans le réseau routier d’ici 2021, Valérie Pécresse ferait mieux d’investir dans l’amélioration et la modernisation des infrastructures ferroviaires,” dénonce Pierre Serne, qui rappelle que “100 millions d’€ prévus au budget 2017 n’ont pas été dépensés par la Région, sur les 500 prévus”.

 

Désengorger les transports en commun, c’est aussi rationaliser nos déplacements. Il faut organiser un véritable plan de déploiement du télétravail aussi bien dans les entreprises privées que dans les administrations publiques, pour tous les salarié.e.s dont les tâches peuvent être réalisées à distance. Paris commence à accompagner le mouvement en investissant dans des espaces de travail délocalisés, comme les écologistes le portent depuis plusieurs années. Le groupe Alternative Ecologiste et Sociale considère que la Région Île-de-France devrait avoir pour ambition de mettre en place un appui d’envergure aux entreprises, collectivités et autres structures d’emploi pour qu’elles contractualisent avec leurs salarié.e.s et favorisent le travail en horaires décalés ou le recours au télétravail.

 

Les élu.e.s du groupe écologiste de Paris
Les élu.e.s du groupe Alternative Ecologiste et Sociale à la région IDF

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