C’est un constat communément partagé, à Paris, en matière de propreté, nous avons beaucoup de progrès à faire. Et c’est surtout vrai dans certains quartiers populaires, éloignés des zones touristiques. Comme beaucoup de Parisiennes et de Parisiens, nous voulons que nos quartiers soient plus propres, plus agréables à vivre. Pour cela, ne rentrons pas dans la manœuvre politicienne comme le fait l’opposition municipale – en dénonçant par exemple la soudaine prolifération des rats, ce qui est factuellement faux ! En effet, la crue les a rendu plus visible car les sous-sols étant inondés, ils remontent à la surface.

 

Depuis 2014, nous avons demandé et soutenu, la hausse du budget consacré à la propreté et qui avait fortement baissé sous la mandature de Bertrand Delanoë. Aujourd’hui, nous devons aller plus loin. Nous demandons que des comités citoyens puissent être associés à la politique de propreté dans chaque arrondissement, et que les plans de propreté soient discutés pour chaque quartier. Pour plus d’efficacité et nous assurer de la pérennité des moyens mis en œuvre sur cette question, nous voulons un véritable Grenelle de la propreté à Paris, qui donnerait la parole à toute les parties prenante. Une programmation sur plusieurs années du budget est nécessaire pour investir dans les moyens humains et matériels dont on a besoin.

 

Evidemment, nous voulons favoriser les comportements vertueux. La propreté, c’est aussi et surtout une question de citoyenneté. Par la communication, notamment sur un véritable code de la rue, en mettant en place des nudges, qui permettent d’adopter des comportements vertueux de manière ludiques ou encore en commençant l’expérimentation d’une tarification incitative, sur le principe « moins de déchets, moins de taxes ».

Enfin, quand on sait que chaque Parisien.ne produit 488 kilos de déchets chaque année, il est important de rappeler que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ! Avec Antoinette Guhl, adjointe EELV à l’économie circulaire, nous voulons que Paris soit partenaire des restaurateurs et commerçants pour les inciter à limiter les emballages, sources importantes de déchets, souvent retrouvés sur la voie publique après un encart mangé à la hâte ou un pique-nique sur l’herbe.