Ce conseil sera marqué par les discussions sur le dernier véritable budget utile de la mandature. Une discussion qui s’inscrit dans un contexte bien particulier, avec la mobilisation des Gilets Jaunes, des revendications pour plus de justice sociale et pour une fiscalité écologique, mis à mal par les annonces du gouvernement.

 

C’est pourtant les deux bouts qu’il faut impérativement tenir. L’urgence absolue, c’est de répondre aux enjeux des dérèglements climatiques. Cela implique de changer de modèle, et notamment de sortir du « tout voiture » et d’une économie fondée sur un usage immodéré du pétrole. Ce changement, il ne pourra pas se faire sans justice sociale et sans égalité. L’écologie ne peut pas être celle des plus riches au détriment des plus pauvres, celle des multinationales au détriment de tous les autres.

 

Pour ces discussions budgétaires, nous avançons sur ces deux piliers, écologie et justice sociale.

 

Écologie en déposant des amendements pour favoriser le vélo, pour lutter contre les pollutions plastiques, pour le maintien des terres arables ou encore pour faciliter la rénovation du parc immobilier de la Ville de Paris.

 

Justice sociale avec un investissement massif dans l’office foncier solidaire, dont notre groupe a obtenu la création et qui permet de lutter contre la spéculation immobilière, avec la gratuité des transports pour les enfants en situation de handicap ou encore via la mise en place d’un accueil de nuit pour jeunes majeurs.

 

Partout, à tous les niveaux, ce sont ces piliers qui doivent être portés. C’est seulement à cette condition que nous pouvons nourrir l’espoir de gagner la bataille du climat.