Perturbateurs endocriniens : appliquons le principe de précaution !
Partager

Alors que la semaine de la santé environnementale bat son plein, les élu-es écologistes demande à Paris de s’engager encore plus dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens.

 

Pour protéger la santé de tou-tes et en particulier des plus fragiles, plus sensibles à l’impact des perturbateurs endocriniens, il est urgent d’agir”, s’alarme David Belliard, président du groupe écologiste de Paris. “C’est la raison pour laquelle nous demandons à la ville de signer la charte d’engagement du Réseau Environnement Santé ‘Villes & Territoires sans perturbateurs endocriniens’”.

 

Les perturbateurs endocriniens, arrivés dans le débat public il y a seulement quelques années, sont une nouvelle pollution contre laquelle nous devons lutter. “Plastiques, engrais et pesticides agricoles, pharmacie, cosmétiques : ces produits chimiques de synthèse ont envahis notre quotidien. Il faut aujourd’hui organiser un vrai plan de combat pour arrêter leurs ravages sur notre santé”, estime Anne Souyris, adjointe à la Maire de Paris chargée de la santé.

 

Mais qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?  C’est une substance chimique qui perturbe le système hormonal. Il a des effets néfastes sur les processus de synthèse, de sécrétion, de transport, d’action ou d’élimination des hormones. Il peut altérer le taux d’hormones dans le sang, les imiter, les bloquer ou encore modifier la quantité d’hormones envoyées aux organes. L’OMS a même déclaré que les perturbateurs endocriniens “peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire des effets néfastes sur l’organisme d’un individu ou sur ses descendants”.

 

Paris, sous l’impulsion des écologistes et en particulier de ses adjoints, a été précurseur sur le sujet. Sous la précédente mandature, alors adjoint en charge de la petite enfance, Christophe Najdovski avait fait supprimer les biberons contenant du bisphénol A dans les crèches. En 2015, sous l’impulsion de Bernard Jomier, sénateur de Paris, adjoint à la santé jusqu’en octobre 2017, la ville s’est doté d’un plan de santé environnementale qui vise notamment à réduire l’exposition des Parisien-nes aux perturbateurs endocriniens. Anne Souyris, qui lui a succédé à ce poste continue à mettre en œuvre ce plan, pour lequel tous les écologistes sont mobilisés et soutient avec détermination cette nouvelle étape : la signature de la charte pour des villes sans perturbateur endocrinien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *