Vœu pour un débat public sur les grandes infrastructures sportives
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Suite à  la récente annonce de la fusion du Racing 92 et du Stade français, à laquelle les deux clubs ont fort heureusement renoncé tant cette décision a soulevé une légitime opposition, les élus écologistes ont déposé un vœu afin qu’un débat soit organisé lors d’un prochain Conseil de Paris sur la gestion des grands équipements sportifs cédés à des clubs professionnels ; un débat qui permette de connaître l’origine des investissements privés, de créer un cadre clair en ce qui concerne les conditions de résiliation et les pénalités envisagées ; un débat qui intègre enfin l’objectif de mutualisation de ces grands équipements à l’échelle métropolitaine.

Le vœu a été retiré au profit d’un vœu de l’exécutif

 

Vœu pour un débat public sur les grandes infrastructures  sportives

 

déposé par Yves Contassot, David Belliard
et les élu-es du Groupe écologiste de Paris (GEP)

 

 

Considérant que la récente annonce de la fusion du Racing 92 et du Stade français, à laquelle les deux clubs ont fort heureusement renoncé (tant la brutalité de cette décision prise sans aucune concertation avec les différents acteurs concernés a provoqué une légitime opposition), et la situation financière et sportive du Stade Français font peser des incertitudes sur le devenir du stade Jean Bouin, équipement pour lequel sous la précédente mandature, les élus écologistes s’étaient opposés à cette décision de démolition/reconstruction du stade Jean Bouin financée entièrement par la ville pour plus de 150 millions d’euros.

 

Considérant le montant important des travaux de rénovation du Stade Charléty pour permettre au Stade Français d’y jouer pendant les travaux à Jean Bouin,

 

Considérant les projets de rénovation du Parc des Princes et le fait que le Paris Saint Germain loue le Parc des Princes à des conditions très avantageuses via une concession de 30 ans ; concession qui laisse par ailleurs des incertitudes telles que par exemple le recours au naming de cet équipement, propriété de la Ville de Paris.

 

Considérant les conditions de résiliation des concessions sportives qui ne prévoient pas toutes une indemnisation en faveur de la ville en cas de départ de l’occupant alors même que la Ville peut avoir consenti des investissements importants,

 

Considérant la candidature de Paris pour les JOP 2024 et le budget conséquent attribué à cette candidature et les investissements très importants à réaliser en cas de décision du CIO d’attribuer ces jeux à Paris.

 

Considérant le soutien inconditionnel de la Ville au projet d’extension de Roland-Garros sans contrepartie au cas où Paris ne serait plus considéré comme un tournoi du Grand Chelem.

 

Considérant la création de la métropole du grand Paris et la nécessaire mutualisation des équipements sportifs importants, d’une implantation de ceux-ci plus équilibrée afin de mettre en œuvre les valeurs de solidarité, de sobriété et de convivialité constitutives du sport.

 

Aussi, sur proposition d’Yves Contassot, David Belliard et des élu-es du Groupe écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris émet le vœu :

  • Qu’un débat soit organisé lors d’un prochain Conseil de Paris sur les mécanismes de soutien de la Ville au sport professionnel, via notamment les équipements cédés ou mis à leur disposition ; un débat qui permette de connaître l’origine des investissements privés, de créer un cadre clair en ce qui concerne les conditions de résiliation et les pénalités envisagées ; un débat qui intègre l’objectif de mutualisation de ces grands équipements à l’échelle métropolitaine.

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