Les écologistes vont présider une mission des politiques publiques interculturelles à Paris
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Parce que Paris est une ville multiculturelle par excellence avec presque 200 cultures en son sein, avec des résident-es, migrant-es et touristes de tous les pays du monde, à un moment où les guerres provoquent des séismes mondiaux, et tout particulièrement en Europe, les écologistes souhaitent mettre en valeur ce qui fait – ou ne fait pas – le ciment, les liens, la valorisation de cette dimension dans la vie sociale parisienne. En effet, surtout à un moment où malheureusement les attentats ont créé de la peur entre les un-es et les autres, l’interculturalité constitue un levier important dans la construction de la ville résiliente et inclusive que notre majorité souhaite renforcer.

 

A la suite d’une proposition du groupe écologiste, le Conseil de Paris a voté favorablement la création d’une mission d’information et d’évaluation sur le thème “Paris, ville interculturelle: liens, pratiques et politiques publiques”.

 

Le thème de l’interculturalité s’inscrit dans une histoire profondément marquée par le brassage de populations. “Avec une population de 2,3 millions de résidents, Paris accueille sur son territoire plus de 300 000 résident-es étrange-res originaires d’Europe, d’Afrique et notamment du Maghreb, des pays asiatiques et de bien d’autres régions du monde…”, rappelle Marie Atallah, conseillère de Paris. “Formant près de 15 % de la population, la diversité des cultures et civilisations des populations étrangères présentes à Paris constitue pour nous une richesse et un atout pour Paris, tant au niveau du développement urbain local de son territoire qu’au niveau de son rayonnement international dans le monde.”
A l’heure où l’accueil des réfugié-es et de leur intégration dans nos villes occupent une place importante dans les débats publics en France et en cette période d’hommages aux victimes des attentats qui nous rappellent nos blessures et nous fait douter de la solidité de notre vivre-ensemble dans nos villes, nous pensons qu’il est important pour notre collectivité de s’interroger sur la réalité des pratiques interculturelles à Paris, sur leur visibilité et la manière dont elle pourrait insuffler et renforcer une politique publique en leur faveur.

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