Vœu relatif à l’évolution du Budget Participatif en 2016
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Faute de moyens humains, l’évaluation des idées, la pédagogie sur leur faisabilité, la démarche d’associer au mieux les citoyens à la définition des projets  ne pourront être améliorées et la réalisation des projets pourrait être retardée. Les éluEs écologistes demandent donc que des moyens budgétaires et humains supplémentaires tant au niveau des investissement que du fonctionnement soient prévus.

Un vœu de l’exécutif a été adopté en réponse à ce vœu.

 

 

Vœu relatif à l’évolution du Budget Participatif en 2016

 

déposé par Joëlle Morel, Sandrine Mees, Fatoumata Koné, David Belliard, Anne Souyris et les élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP)

 

Considérant l’ambition démocratique du budget participatif qui permet aux Parisiens et aux Parisiennes de construire avec la municipalité des projets innovants et de faire connaître leurs préférences concernant l’utilisation d’une partie du budget d’investissement de la municipalité ;

Considérant les 66 000 votes de cette seconde édition (40 000 en 2014), démontrant ainsi l’intérêt des citoyen-ne-s pour cette démarche participative ;

Considérant que l’enveloppe affectée aux projets du budget participatif passera de 75 millions d’euros en 2015 à 100 millions d’euros en 2016 ;

Considérant la disparité financière de projets à quelques milliers d’euros pour certains et à quelques centaines de milliers d’euros pour d’autres ;

Considérant que certains projets ressortis des votes lors de cette édition, telle par exemple la remise en état d’équipements dans des écoles publiques,  ne devraient pas relever du Budget Participatif mais des enveloppes budgétaires d’investissements qui sont de toute façon nécessaires ;

Considérant que les projets du Budget participatif s’ajoutent aux projets de mandature déjà mis en œuvre par la Ville de Paris ;

Considérant la difficulté pour les élus de pouvoir entrer en contact avec les porteurs de projets retenus afin, le cas échéant, de pouvoir les soutenir, les orienter si nécessaire ;

Considérant que faute de moyens humains, l’évaluation des idées et la pédagogie sur leur faisabilité ne pourront être améliorées, et que la réalisation des projets pourrait être retardée ;

Considérant de plus la nécessité et la volonté d’approfondir encore la démarche participative lors de l’édition 2016 pour associer au mieux les citoyens à la définition des projets ;

Considérant qu’il serait dommageable de ne pas donner les moyens nécessaires pour une démarche source d’attentes par les habitant-es ;

Aussi, sur proposition de Joëlle Morel, Sandrine Mees, Fatoumata Koné, David Belliard, Anne Souyris  et des élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris émet le vœu que :

Afin d’améliorer la participation citoyenne :

la ville de Paris communique davantage en amont sur le calendrier de la démarche et la recevabilité des projets ;

 

le vote papier, indispensable pour assurer une véritable participation citoyenne dans tous les quartiers, puisse avoir une durée équivalente au vote électronique ;

 

les déposants qui le souhaitent, donnent l’autorisation que leurs coordonnées soient communiquées aux élus ;

 

une information soit diffusée sur l’avancement des projets retenus notamment aux conseils de quartier et par l’intermédiaire des sites internet d’arrondissement ;

 

des « référents budget participatif » soient recrutés afin de former les citoyens à construire un projet et favoriser les échanges entre les porteurs de projets et les services des mairies d’arrondissement et de l’Hôtel de Ville ;

 

Afin de ne pas obérer la réalisation des projets :

 

des moyens budgétaires et humains supplémentaires dans les directions concernées soient prévus pour les projets issus du vote du Budget participatif afin de ne pas obérer leur réalisation, une adéquation entre investissement et fonctionnement étant indispensable.

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